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Zensur in den Comics
11. Mai 2021 - 16. Mai 2021
MILLE SABORDS ET CASTRATS
LA CENSURE EN BD 16 AVRIL ’21 — 16 MAI ’21
Dans le cadre de Difference Day (la Journée de la liberté de la presse, le 3 mai), BOZAR présente Mille sabords et castrats en collaboration avec Stripgids et Uitgeverij Vrijdag. Cette exposition didactique offre un aperçu fascinant de la manière dont la censure s’infiltre dans la littérature de bande dessinée belge et internationale, autour de thèmes tels que la violence, la drogue, le racisme, le langage ou le sexe. De Morris (Lucky Luke) à Hergé (Tintin), Uderzo & Goscinny (Astérix), Franquin (Gaston Lagaffe), Willy Vandersteen (Bob et Bobette), Jerome Siegel & Joe Shuster (Superman), Milo Manara… Les journalistes ne sont pas les seuls à être entravés ou menacés dans l’exercice de leur travail. Les cartoonistes et autres auteurs de bande dessinée ont toujours été en première ligne pour défendre bec et ongles la liberté d’expression. En février 2021 est paru Duizend bommen en castraten (Mille sabords et castrats) de Jan Smet, auteur et spécialiste de bande dessinée, une publication qui se verra bientôt rééditée. Exemples à l’appui, ce livre montre clairement comment la censure a régné sur la bande dessinée et comment elle a influencé l’esprit du temps. Le commissaire Kurt Morissens (collaborateur du Centre Belge de la Bande Dessinée et du magazine Stripgids) a élaboré le contenu du livre pour en faire une exposition qui récolte des exemples de la littérature de la bande dessinée belge et internationale autour de sept thèmes différents : violence, drogue, racisme, langage, sexe, histoire et vaches sacrées. Lucky Luke qui ne pouvait plus fumer, la Comics Code Authority américaine qui interdisait une violence excessive, jusqu’à Charel Cambré qui avait représenté la reine Mathilde en petite tenue. Aujourd’hui des représentations stéréotypées et racistes sont de plus en plus questionnées dans les albums classiques autant que dans les bandes dessinées contemporaines. Mille sabords et castrats met à nu le lien indissoluble entre l’histoire de la bande dessinée et l’histoire de la censure. À la fin de l’exposition, le dessinateur Kim Duchateau vous fait part de ses expériences avec la censure au travers d’une vidéo. L’exposition vous entraîne dans un voyage visuel à travers un siècle de tensions : avec d’un côté des dessinateurs et scénaristes et de l’autre des éditeurs, rédacteurs en chef, prêtres et responsables politiques. À un moment de l’histoire où la liberté d’expression est mise extrêmement sous pression et où les dessinateurs, les infographistes, les journalistes, mais aussi les auteurs de bande dessinée doivent peser leurs mots et leurs dessins avec le plus grand soin, Mille sabords et castrats soulève des questions nécessaires sur l’évolution de l’esprit du temps. Cette exposition didactique sera à visiter au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles jusqu’au 16 mai puis fera l’objet d’une tournée. Tickets : 4 € |
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